Le sucre vous coupe de vos vraies émotions

Le sucre, en plus d’être très néfaste pour le corps, l’est tout autant pour le psychisme et nos émotions, car quand vous mangez du sucre, vous vous sentez automatiquement mieux. Ce qui est normal/physiologique, sauf qu’aujourd’hui, le sucre est présent dans pratiquement tous les produits que l’on achète. Cela va du pain, à la pizza, à la sauce ketchup (ou bien même d’autres sauces), à la crème liquide pour la cuisine, aux saucisses, au jambon, voire même aux sandwichs ou aux chips… Et dans encore beaucoup d’autres produits (« salés ») ! Aujourd’hui, nous sommes, pour la majorité d’entre nous, shootés au sucre, et donc l’effet positif de consommer du sucre pour nourrir notre organisme s’annule et devient, au contraire, extrêmement néfaste pour notre santé.

Le sucre est tellement présent dans notre alimentation moderne que nous en consommons bien plus que nos besoins réels, et cela crée les nombreux problèmes de santé publique que l’on connaît : diabète de type 2, surpoids, obésité, hyperactivité, troubles du comportement divers, troubles du sommeil, maladies cardio-vasculaires, cirrhose, cancers... et j’en passe !

Au 19ième siècle, l’on consommait environ 5kg de sucre raffiné par an et par habitant. Aujourd’hui, c’est près de 30kg par an et par habitant. C’est plus du double ! Et l’on voit bien les conséquences néfastes aux États-Unis depuis un bon moment, et de plus en plus en France et en Europe où la consommation a augmenté plus lentement qu’aux États-Unis.


Comme le dit le docteur David Servan Schreiber dans une vidéo à propos du cancer, la consommation actuelle de sucre est LE premier responsable. Si vous voulez voir la vidéo : cliquez ici.

Le sujet de cet article n’est pas de vous parler de tous les problèmes que causent le sucre sur la santé physique, mais plutôt sur notre psychisme et nos émotions.

J’ai, il y a quelques années, découvert ce site (lien) parlant des dangers du sucre. Même si j’en étais déjà au courant, je ne savais pas encore à quel point le sucre était néfaste, à tel point qu’il est considéré comme un poison par un docteur…

> En 1957, le docteur William Coda Martin a classé le sucre raffiné dans la catégorie des poisons, parce que ce dernier est totalement dépourvu de ses forces vitales, de ses vitamines et de ses minéraux : « Ce qui reste se compose de glucides raffinés, purs. Le corps ne peut utiliser cet amidon et ce glucide raffinés que si les protéines, les vitamines et les minéraux qui ont été supprimés sont présents. La nature apporte ces éléments en quantité suffisante dans chaque plante pour métaboliser le glucide de chacune de ces plantes particulières. Il n’y a aucun excédent pour des glucides supplémentaires. Un métabolisme incomplet du glucide provoque la formation de métabolite toxique comme l’acide pyruvique et de sucres anormaux possédant cinq atomes de carbone. L’acide pyruvique s’accumule dans le cerveau et le système nerveux et les sucres anormaux s’accumulent dans les globules rouges. Ces métabolites toxiques entravent la respiration des cellules. Elles ne peuvent pas obtenir suffisamment d’oxygène pour survivre et fonctionner normalement. A la longue, certaines cellules meurent. Ceci entrave le fonctionnement d’une partie du corps et c’est le début d’une maladie dégénérative. » (Source : parolesvivantes.com)

Un autre docteur considère le sucre plus addictif que l’héroïne :

> En 1980, le docteur Abram Hoffer dit : « le sucre produit une assuétude aussi grave que n’importe quelle autre drogue. La seule différence entre la dépendance envers l’héroïne et la dépendance envers le sucre est que le sucre n’a pas besoin d’être injecté, il peut être consommé immédiatement parce qu’il est disponible et il n’est pas considéré comme une plaie sociale. Cependant, la puissance de la dépendance au sucre est aussi forte que la dépendance à l’héroïne. (…) La dépendance au sucre cause des symptômes typiques aussi graves que ceux qui accompagnent le sevrage de n’importe quelle autre drogue. » (Source : parolesvivantes.com)

Une étude a été faite à ce sujet, je cite : Les études menées avec des rongeurs suggèrent même que le sucre serait plus addictif que la cocaïne. Ainsi, une équipe française a observé que des rats devant choisir entre une solution d’eau sucrée ou de la cocaïne optaient à 94 % pour la première… bien qu’habitués à la seconde [2]. Selon Serge Ahmed, le directeur de recherche au CNRS qui a conduit cette étude, l’abondance de produits très riches en sucres ajoutés nous expose tous à un risque réel d’addiction. Ses travaux sont résumés dans une vidéo du CNRS ; on y voit clairement un rat choisir le sucre entre la dose de sucre et celle de cocaïne qui lui sont proposées (lien : https://www.dailymotion.com/video/x2i5lv7). (Source : rnpc.fr)

Je savais que manger trop de sucre pouvait nuire à la santé, mais je ne m’étais pas encore sevré de cette substance dont je raffolais et que je consommais en trop grande quantité. Cette addiction n’a pas été facile à lâcher tant elle était rattachée à bon nombre de choses que je ne voulais pas voir en moi. Et quand je parle de choses, c’est d’émotions, et plus particulièrement de l’attachement ou de la dépendance affective que j’entretenais avec certains de mes proches…

Le sucre est une substance addictive qui masque vos réelles émotions sous un masque de « tout va bien » , « je n’ai pas envie de regarder ce qui se passe en moi » , « la solitude me fait peur » , « parler de mes émotions aux autres ou pleurer devant quelqu’un en tant qu’homme (et peut-être même en tant que femme) me fait très peur » , … Évidemment, tous nos problèmes émotionnels ne sont pas causés uniquement par le sucre, mais il peut les aggraver et même les aggrave très souvent en masquant ce qui nous fait mal à l’intérieur. Comme le ferait la drogue ou l’alcool… Le sucre diminue notre capacité à ressentir la douleur de notre âme comme le dit si bien Lise Bourbeau dans son livre La Guérison des 5 blessures.

Quand je fus enfin capable de réduire ma consommation de sucre quotidienne, je pus enfin voir de plus près ma dépendance affective et toute la souffrance que j’accumulais en moi… Le sucre me permettait d’oublier, de mettre sous le tapis (sauf que le tapis devient très gros au bout d’un certain temps ^^) Cette substance, consommer en trop grande quantité, vous empêche réellement de faire un travail sur vous-même. De vous accomplir. De croire en vous. D’ÊTRE LIBRE, tout simplement. Car comme toute addiction, cela vous coupe d’une partie du réel, et vous ne savez plus ensuite faire sans.

Le sucre est réellement un fléau, mais malheureusement encore trop déguisé dans tous les produits que l’on consomme au quotidien. Le sucre est omniprésent (même dans les produits salés) et est en trop grande quantité dans les produits sucrés comme les gâteaux, les yaourts ou les céréales. En plus, d’avoir des sucres de plus en plus transformés, raffinés qui sont d’autant plus dangereux pour la santé, l’on nous n’apprend pas, dés notre plus jeune âge, à accueillir nos émotions, à leur faire de la place en nous pour les laisser aussi nous montrer le côté positif, le message qu’elles peuvent nous transmettre.

La peur, par exemple, n’est pas que négative, elle nous indique qu’au contraire, nous avons besoin peut-être de reconsidérer nos actions ou nos intentions. La colère, quant à elle, peut être très constructive, tout dépend encore une fois de comment on l’exprime, à qui et à quel moment et aussi dans quel contexte. Tout cela importe, car une émotion est censée avant tout nous renseigner sur un besoin en nous qui est satisfait ou qui ne l’est pas. Il n’y a rien de positif ou de négatif en soi. Il s’agit juste de faire un réajustement, d’écouter ce que l’émotion a à nous dire, et de suivre notre propre intuition. Cela paraît simple, et ça l’est effectivement ou du moins ça l’était…

Naturellement, un enfant est à l’écoute de ce qu’il ressent, il ne le nie pas et exprime souvent très facilement si il est en colère ou triste et même quand il est heureux. C’est ce que nous avons perdu en grandissant, car on nous a appris à être sérieux, à ne plus rire, à bien rester assis sur notre chaise toute la journée, à ne pas dire ce que l’on pense (à moins que cela n’entre dans le cadre d’une dissertation ou d’un commentaire ^^), … tout est compartimenté et vous n’avez pas le droit de déborder ! Ce sont les règles, sinon vous êtes considéré comme « nul » , « pas performant » ou « pas discipliné » , voire « fragile » si vous exprimez un tant soit peu vos émotions en tant qu’adulte… et j’en passe…

J’ai fait une petite disgression (ou autre expression), mais voyez-vous, c’était important pour vous expliquer un peu l’origine de nos maux, et de comment aujourd’hui le sucre est devenu l’une des premières substances dans notre alimentation quotidienne qui va venir compenser et même masquer notre réelle souffrance intérieure et des années de dogmatisme, de programmation, de conditionnement* scolaire, religieux, salarial … etc.

Mais en pratique, faire ce processus, c’est-à-dire avoir cette intelligence émotionnelle est devenu tellement exceptionnel tant nous nous sommes coupés de nos émotions et de nos véritables ressentis avec le sucre, entre autres, que nous devons nous sevrés de ces drogues (sucre, alcool, tabac, stupéfiants, médicaments, jeu) pour réapprendre à être humain, à ressentir ses émotions et à ne plus nier ou cacher la véritable cause intérieure.

Le sucre est un aussi gros fléau actuellement, car il n’est toujours pas assez considéré aujourd’hui, par nos sociétés, dans les proportions dans lesquels il est présent dans la majorité des produits que l’on achète, comme une drogue, mais comme une substance bénigne…il n’y a qu’à regarder les rayons d’un supermarché, ils regorgent de produits transformés qui contiennent pour beaucoup du sucre ajouté pour créer une appétence et une dépendance…

Comme je vous l’ai dit plus haut, réduire sa consommation de sucre ne revient pas seulement à diminuer la quantité de sucre ou à arrêter radicalement, cela ne marchera pas sur le long terme. J’en ai fait l’expérience. Il s’agit plutôt de diminuer consciemment. C’est-à-dire : prendre conscience de sa consommation de sucre. Pourquoi consomme-t-on autant de sucre ? Et comment nous pouvons petit à petit réduire sa consommation, tout en prenant en compte d’une autre dimension, celle de l’émotionnelle. Car trop consommer de sucre cache une réelle souffrance intérieure qu’il faut traiter à la base. Et pour cela, on peut se faire accompagner, mais aussi commencer un travail personnel sur soi (lire des livres sur le développement personnel, apprendre à méditer pour se détacher de ses émotions, faire une activité physique et/ou sportive que l’on aime, se passionner pour des loisirs créatifs, trouver sa voie dans la vie, apprendre à se connaître, rencontrer de nouvelles personnes…)

La liste pourrait être plus longue, mais d’ores et déjà vous pouvez commencer par observer votre consommation de sucre, prendre en compte les recommandations de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) sur la consommation de sucre maximale pour un adulte 50g par jour (ce qui équivaut à 12 cuillères à café de sucre blanc), et une recommandation plus idéale pour optimiser sa santé et éviter caries, cancers, diabète qui est de 25g de sucre ajouté par jour (6 cuillères à café de sucre blanc).

Le sucre ajouté, c’est le sucre que vous allez retrouver en plus dans un produit type un yaourt, en général aromatisé, car c’est là qu’on ajoute le sucre, même si je vous conseille de regarder derrière les produits et de voir si vous trouvez du sucre dans des produits (ou yaourts) « natures »…vous serez peut-être bien étonné !

Et commencer à compter combien de sucre vous consommez par jour, vous saurez ensuite s’il vous faut réduire votre consommation de sucre ou l’augmenter…enfin ça m’étonnerait beaucoup pour la plupart d’entre nous qu’il faille l’augmenter, mais vous me direz ça en commentaire !

Valentin

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